Voilà, c'est fini...

C'est fini, je t'impose ce choix. Parce que c'est plus simple quand je contrôle. Parce que j'ai contrôlé, je ne me suis pas laissé complètement aller... depuis peu seulement. Au début, je me suis laissée emporter dans ce tourbillon: tout beau, tout neuf, enivrant, qui me sortait de mon quotidien trop chargé par le boulot. Mais j'ai pris peur, je me suis détachée et j'en suis arrivée à te considérer comme un ami, non plus mon amoureux, mon amant. Mais je sais que malgré le ralentissement imposé par mon manque de travail et mon côté perfectionniste, je t'ai donné tout le temps de me faire changer d'avis.

Voilà, c'est fini. Je suis un peu triste, mais pas autant que toi. Ta colère ou ta tristesse, tu ne savais même pas quel sentiment ressentir quand je t'ai annoncé les choses. Tu n'as pas eu le choix: ma décision était pris, réfléchie, pesée.

Un jour, peut-être, quand tu seras remis, on pourra être amis.

[Une comédie romantique triste, mes larmes qui coulent: un samedi soir comme j'en ai besoin...]